Les ingrédients du succès de la Silicon Valley et histoire de Vallée du silicium
Introduction : La Silicon Valley fait référence à la portion sud de la baie de San Francisco, située entre San Jose, dans le comté de Santa Clara, et la zone de San Francisco. La région s’est étendue sur la moitié sud de la San Francisco Peninsula dans le comté de San Mateo et aussi sur les portions sud de l’East Bay dans le comté d’Alameda. Ces endroits, communément appelés Silicon Valley, forment le berceau et le centre névralgique de l’informatique et des nouvelles technologies. Il s’agit d’une zone très vaste et extensible qui demande plusieurs jours pour voir tous les sites connus et tous ces grands groupes.
Bref historique de la Silicon Valley
Du passé agricole aux innovations technologiques :Les Amérindiens Ohlones furent les premiers habitants de la région aujourd’hui désignée comme Silicon Valley. Lorsque les Espagnols arrivent, de nombreuses missions sont construites et exploitées avec la main-d’œuvre indigène. Les premiers colons espagnols au 17eme siècle, et puis américains au 19eme siècle exploitent principalement leurs terres pour la culture céréalière et l’élevage, mais à partir des années 1860, les fermiers se reconvertissent dans l’arboriculture fruitière, et des conserveries apparaissent.
La vallée de Santa Clara devient une région d’arboriculture fruitière importante jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. L’agriculture intensive força les fermiers de la région à creuser des Puits artésiens pour irriguer leurs exploitations dès la fin du XIXe siècle, causant des affaissements géologiques — dans les années 1960, la ville de San José s’était ainsi enfoncée de plus de trois mètres2. Les sécheresses des années 1920 et 1930 et l’expansion démographique de l’après-guerre conduisirent les comtés de la région et l’État à construire des barrages et des aqueducs pour alimenter l’ensemble de la baie. L’aqueduc du sud de la baie achemine ainsi de l’eau provenant du delta du Sacramento, celui de Hetch Hetchy arrive de la Sierra Nevada, et le réseau du San Felipe Project arrose le sud de la baie avec l’eau du San Luis Reservoir dans le comté de Merced.
Aujourd’hui, de très rares exploitations agricoles commerciales subsistent au cœur de Silicon Valley, même si l’on trouve çà et là des traces des anciens vergers qui couvraient une bonne partie du comté de Santa Clara. La ville de Scotts Valley reste cependant très rurale, ainsi que les environs de Gilroy.
Paradoxalement, la prospérité économique de Silicon Valley a contribué à celle de nombreuses exploitations viticoles dans la région, notamment dans les monts Santa Cruz et le comté de Santa Cruz. De nombreux individus ayant fait fortune dans les technologies de pointe se sont ainsi reconvertis ou ont investi dans le secteur vinicole.
Les autres ingrédients du succès de la Silicon Valley et L’héritage de Stanford
L’héritage de Frederick Terman et l’influence du département d’ingénierie électrique de Stanford dans la création de la Silicon Valley : Frederick Terman était un professeur au département d’ingénierie électrique de Stanford dans les années 1930 et troublé par l’absence d’emplois pour les diplômés de l’université, Frederick Terman était parvenu à convaincre deux de ses étudiants, William Hewlett et David Packard de ne pas suivre le flux classique de « brain drain » vers la côte Est (notamment à Boston) mais de créer leur entreprise dans la région HP est le berceau de la Silicon Valley et à Silicon Valley, berceau de la high-tech à l’échelle mondiale. Cela a contribué à la culture de startup, c’est ainsi que l’ère technologique de la Silicon Valley avait commencé jusque à Facebook, et elle ne s’arrêtera pas ici visiblement.
Les start-up issues de l’Université de Stanford de la Silicon est le commencement de cette nouvelle ère technologique qui marquera l’histoire pour toujours. Le garage dans lequel David Packard créa son entreprise « HP » a été classé monument historique mais ce sont surtout les grandes entreprises qui constituaient la masse des relations industrielles de Stanford, mais aussi le rôle des crédits de défense, direct (subvention de travaux de recherche à Stanford ou au SRI) ou indirect (commandes aux entreprises d’électronique locales).